Les Millevaches 2010 sera la concentre subventionnée par le club en cette année.
les inscriptions se sont faîtes par le biais du site de Meymac et tout le monde se prépare pour le jour J.
Depuis un mois, j'ai des contacts avec quelques amis qui désirent faire une halte au local le vendredi soir avant les Millevaches.
Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Une vingtaine de personnes se sont inscrites pour vendredi. Je contacte donc nos cuisiniers pour qu'ils nous préparent de quoi se restaurer après l'apéritif.
Les Ventres Jaunes, les bouilleurs de cru et quelques amis sont maintenant arrivés. les discussions vont bon train, la bière coule à flot. Ce soir nous dormirons au chaud, alors on peut se laisser aller.
De la bonne bière, de la bonne bouffe et de belle tartes maison préparées par Magalie la femme à Rico, un peu de chaleur, alors notre petit monde se lâche. Gus s'est laissé pousser les cheveux, pas parce qu'il fait froid dehors, mais pour imiter les guitaristes locaux.
La soirée s'est terminée tard dans la nuit, mais tout le monde est sur le pont le lendemain vers 9h00 pour le départ vers Meymac.
Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, le Tof nous fera le coup de la panne sur le parking du local avant même le départ. Une mauvaise connexion sur un fusible va nous retarder quelques minutes, puis nous prenons la route.
En chemin, nous rencontrons d'autres motards qui se dirigent dans la même direction que nous. Mais c'est lors d'une pause café que nous retrouvons le gros de la troupe qui s'est étoffée avec maintenant les Pétaros en plus.
En route pour les Millevaches Le Guzzy d'un Pétaros perdra un disque avant qui finira sur le bord de la route en plusieurs morceaux.
Forcément, ça va freiner beaucoup moins bien.
Enfin, malgré ces quelques déboires nous arrivons à bon port et nous pouvons aller chercher le passe qui nous autorisera à monter sur le plateau des Millevaches.
Une multitude de motos de tous les âges et de toutes les marques peuplent le parking. Des sides car, mais aussi des trails, des Harleys, des sportives, des Ourals, des BSA. C'est un musée de la moto à ciel ouvert. Des inventeurs de génies peuvent tester leurs inventions sur le terrain alors que les bricolages de toutes sortes équipent la plupart des motos. Rouler dans le froid et la neige, cela nécessite des équipements que l'on ne trouve que très rarement dans le commerce.
Sur le site, les Gibolins nous ont réservé une place de choix. Comme l'année précédente, nous sommes installés face à la buvette. Le bois est déjà sur place et le feu prêt à être allumé.
Nous déchargeons les motos, plantons le camp et direction la buvette pour dire bonjour à tout ce beau monde.
Les retrouvailles, c'est le meilleur moment d'une concentre, on ne s'est pas vu depuis une semaine, un mois, un an. Peu importe, c'est l'instant présent qui compte. Les discussions s'enveniment au fur et à mesure que la soirée avance, on change de coin de buvette pour retrouver d'autres têtes connues, puis vient le moment de se caler la dent creuse. Alors direction le feu de camp ou les plus affamés ont commencé la popote.
Dimanche matin, le réveil est délicat, le thermométre est tombé en dessous de -6°c. Il est difficile de sortir de son duvet, mais il faut remballer. Un brouillard épais s'est abattu sur le site et la neige menace, nous nous souhaitons bonne route et à l'année prochaine.
Je voudrais dédier ce week end à notre bien aimé Poussin ainsi qu'à son frangin de galère Petit seb.
Lors de leur voyage en direction des Millevaches, ils se sont fait attaquer par une meute de sangliers qui les ont taillés en pièces. Seb ayant survécu à l'attaque a pu nous donner des nouvelles du front samedi en fin d'après- midi, mais Poussin sérieusement touché a dû finir le voyage aux urgences.
Le Springer se retrouve avec un flan droit bien raclé et Poussin ne se déplace plus qu'avec deux béquilles (maléole cassée).
L'ennemi n'a subi aucune perte, mais il paraitrait que Poussin s'est juré de remanger du sanglier.
Bon rétablissement.