PHILDAR
Difficile en effet, lorsque l’on s’appelle Philippe et qu’un membre de sa famille vend des pulls et de la laine de ne pas finir par se faire appeler « Phildar ».
Phillipe Marguin est né le 7 décembre 1963, il mesure 1m63 et pèse 63kg. La moto, c’est depuis tout petit qu’il l’a pratique. C’est en enduro qu’il a fait ses premières armes et il a parcouru un grand nombre de kilomètres non pas sur les routes de nos régions mais plutôt par les chemins.
Bien que ses moyens ne lui permettent pas d’avoir encore sa propre moto de route il fera parti des membres fondateurs du club en 1993. Mais il ne tarde pas à investir pour rouler avec les copains, un 600 Ténéré devrait faire l’affaire, puis se sera un Katana. Un peu surpris par ce style de machine il finira par le solder et il se mettra à rouler en BMW 80 rt qu’il passera à la moulinette pour la mettre à son goût.
Il faut dire que ce doux rêveur est chaudronnier de métier et qu’aucun morceau de ferraille ne lui résiste. Le tout est de réussir à réunir notre chaudronnier et le dit morceau de fer. Si vous n’êtes pas pressé, il est en mesure de faire des miracles.
Si l’on vous raconte un jour qu’une BMW n’est pas fiable, alors allez voir Phildar et demandez lui ce qu’il a fait avec la sienne.
Lors de nos sorties, j’ai eu l’occasion de le voir rouler dans les fossés, sur les terres pleins ou au beau milieu des ronds points, mais aussi sur la route et dans ces conditions il a réussi à se rendre aux pingoins, à l’île de Man et dans quelques concentres Françaises.
Le Phildar est un être d’une extrême gentillesse qui passe la plus grande partie de son temps à rêver, pourvu d’une imagination sans limite il peut refaire le monde à chaque apéro, même si celui-ci doit se répéter 2 à 3 fois dans la journée.
Armé de son paquet de tabac à rouler et d’une bouteille de jaune il peut philosopher sur de nombreux sujets et vous serez certainement fatigué avant lui. Car pour ce qui est de tenir la route lors des soirées bien arrosées il est au top.
Nous en avons fait notre joker lorsque les soirées s’éternisent et il n’est pas rare de le retrouver les lendemains au même endroit que la veille avec un peu moins de tabac et le fond de l’œil un peu vitreux. Mais on le serait à moins.
Ayant trouvé un spécimen dans son genre chez les Gibolins il a migré du côté de Brassac-les-mines. Non pas pour s’accoupler, mais pour partager des longs moments de philosophie dans une atmosphère brumeuse et parfumée.
Avec ces nouvelles fréquentations, notre Phildar est sur une pente visqueuse qui l’entraîne dans la débauche et la luxure. Mais Gilou en bon président veille au grain, et Phildar de manque pas une occasion de confesser tous ses péchers.
Comme toute bonne chose a une fin, sa Bmw a fini par le lâcher et après cette triste séparation il s’est amouraché d’un 1000VTRsp1 qu’il a quelque peu déshabillé.
Sans rancune Fabrice.
